samedi 9 octobre 2010

RDC : Des étudiantes de l'UNIKIN vendent leur corps « sexuellement » pour passer de classe !

image Les étudiantes de Ymca RDC
 

La prostitution connaît un essor sans précédent dans les universités et instituts supérieurs tant de la capitale que ceux des provinces. Bon nombre d’étudiantes en sont victimes consentantes ou non. Quelques-unes affirment avoir vécu le phénomène.
La corruption est une antivaleur qui est érigée en système de gouvernement. La prostitution dans l’enseignement est une des formes de corruption. Celles qui la pratiquent se font dans l’objectif d’avoir le diplôme sanctionnant la fin de leurs études. Comme les Congolais ne manquent pas d’humour, ils ont inventé une expression qui symbolise bien cette corruption. C’est l’expression « les points sexuellement transmissibles ». Elle est utilisée dans un contexte précis. Les professeurs cotent sentimentalement les étudiantes moyennant un échange qui consiste à ce que ces dernières leur cèdent leurs charmes corporelles.
Malignement, les professeurs, chefs de travaux et autres assistants utilisent les chefs de promotion pour que la commission aboutisse. Par contre, tout chef de promotion qui n’adhère pas à la proposition est regardé d’un mauvais œil et court le risque de subir les foudres des examinateurs. Ceux qui se livrent au jeu en profitent pendant les épreuves orales pour détecter et retenir les noms, les ailles et les figures qui les intéressent. La fille qui s’attend à obtenir la sympathie du prof est facile à repérer par sa tenue provocante en plus d’un maquillage parfois offensant qui attirent. Elle se vend elle-même. Connaissant sa capacité intellectuelle, ses limites, elle ose faire des propositions aux professeurs. Aucune université ni institut supérieur n’est épargné.
Point n’est besoin de souligner que ce phénomène est à la base de la prolifération du virus du Sida et des infections sexuellement transmissibles au niveau des universités et instituts supérieurs du pays. A l’Université de Kinshasa, les filles sont victimes d’harcèlement tant pendant la session qu’après celle-ci.
Une finaliste en Sciences politiques et administratives confirme que cette pratique connue sous le nom de « points sexuellement transmissibles » est bel et bien grandissante à un niveau horrible.
Elle dénonce le comportement d’un professeur qui approche l’âge d’un octogénaire qui se sert de la naïveté des chefs de promotion (CP) pour avoir les filles dans son collimateur. Si cela ne tient pas, il omet expressément les cotes de certains (es) étudiants pendant la transcription des points dans les fiches pour avoir les faibles. Il fait semblant et dit aux étudiantes dont les cotes sont perdues qu’il n’a pas le temps de réinterroger et pose une alternative, soit sortir avec lui sans condoms et la colle 18/20, ou bien le faire avec condom et la colle 12/20.
Cette pratique n’est elle pas une arme de destruction massive contre la jeunesse estudiantine congolaise ?
Source : espacetudiant.net

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